De toute évidence, cet accord est une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui imaginaient que la Suisse était le complice idéal pour placer des financements détournés de leurs usages, premiers..
On aimerait que d’autres proposent une aide identique en conformité avec leurs déclarations emphatiques, surtout, après avoir soutenu, jusqu’à son embarquement de St Marie, son compatriote, fuyard !..
Il ne s’agit pas de faire, ici, le procès, d’un président ou d’un pays, en particulier, d’autres en ont fait leur marotte, à l’image de ces écoles coraniques qui psalmodient le danger du mécréant, mais, de souligner qu’il ne suffit pas d’être le premier, à réagir, au changement de pouvoir, en se vautrant dans une langue de bois, proche du « en même temps », d’un opportuniste, devenu, obsolète, au vu, des résultats désastreux, conséquence de son usage, répétitif !..
Pourquoi, il ne faudrait pas se réjouir trop rapidement ?..
Il faut savoir qu’après avoir fait sa demande officielle de restitution des mal-acquis, la Suisse met entre 1 à 3 ans, avant d’identifier ces placements dans son système bancaire..
Et pour la restitution effective, obligatoirement par un organisme tiers ( BM, ONU), il faudra doubler le temps d’attente, en principe..
Bref, « le vite fait bien fait » ne sera pas de mise dans cette affaire de restitution, l’essentiel étant que ceux qui ont détourné, se voient contraints de vivre dans une certaine insécurité…
Ce premier pas vers une criminalisation des mal-acquis, Malagasy en terre helvétique reste une bonne chose, mais, l’on peut imaginer, que, le ou les concernés n’auront pas mis tous leurs œufs dans même panier….
D’autant que dans ce petit monde de la délinquance financière, haute gamme, la liste des vrais paradis fiscaux est un secret de Polichinelle, sans occulter les montages financiers qui permettent de noyer l’origine des fonds..
Une dernière question : ces avoirs, « suisses », ne seraient-ils pas que la partie visible de l’iceberg des mal-acquis, Malagasy, dans les paradis fiscaux de la planète ?..