Un système où l’informalité n’est pas une dérive mais une architecture fonctionnelle
S’il y a un mot qui aujourd’hui rime avec « Refondation » c’est bien « Corruption »… Ou mieux « anti-corruption »… Difficile de ne pas applaudir quand certains réseaux criminels, mafieux et notables jusque-là intouchables commencent enfin à être inquiétés…Difficile aussi de ne pas remarquer qu’on ne parle pas encore de tout le monde — que certains gros prédateurs de l’ère précédente semblent mystérieusement hors champ.
Dans ce contexte, trois dangers sont évidents :
- Une chasse aux sorcières imbécile en forme de règlements de comptes politiques plutôt que traitement des problèmes structurels.
- Une justice sélective, qui exhiberait quelques coupables tout en laissant filer les gros poissons — spécialité locale (le brevet du filet qui laisse passer les gros poissons est un brevet malagasy).
- Une vision simpliste, qui réduirait le problème à quelques individus, alors que la corruption est en fait un véritable élément d’infrastructure du fonctionnement socio-économique du pays.
Madagascar vit aujourd’hui dans un système où l’informalité n’est plus un dysfonctionnement : c’est le mécanisme central qui fait tourner l’ensemble.
L’État formel existe sur le papier. Mais l’État réel fonctionne à travers les intermédiaires, les arrangements, les rentes, les réseaux.
Et ce système n’est pas né d’hier.
Je revois encore, dans les années 60, mon grand-père, mpanera respecté, grand, élégant, imposant, planté sous les arcades de l’ancien Hôtel de Ville. On venait le voir pour tout : papiers, certificats, procédures, litiges. On le saluait comme on salue un notable. À l’époque, le gamin que j’étais n’y voyait que du prestige. Aujourd’hui, je réalise qu’il incarnait un mode d’accès au droit… Et qu’il ne s’agissait pas d’une anomalie mais bien d’un rouage.
La relation directe entre l’usager et l’administration n’a jamais été la norme. Le mpanera était (et reste) ce qui permettait au système de fonctionner malgré sa fragilité.
Et cela ne relève pas du folklore : il s’agit d’une logique institutionnelle parfaitement rationnelle dans un État sous-dimensionné, sous-payé, sous-équipé… Et plongé dans l’incertitude permanente.
La pauvreté structurelle : le carburant du système
La majorité de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Dans ces conditions, la frontière entre “paiement parallèle” et “service accéléré” devient floue.
Pour l’usager, l’enjeu est clair : réduire le temps perdu, réduire l’incertitude, éviter la paralysie administrative relève de logiques de survie.
Pour l’agent, la réalité est brutale : salaires insuffisants, absence de perspectives, besoin de survie économique… Tiens, on parle encore de survie …
Résultat : chacun “arrange” ce qui peut être arrangé. Non pas par goût, mais par nécessité structurelle.
Ce n’est pas un problème individuel : c’est une économie politique complète où la règle non écrite est plus forte que la règle écrite.
Une chaîne de valeur informelle : du guichet au sommet
Contrairement au cliché que l’on a qui réduirait la corruption à une somme de petites magouilles isolées, Madagascar fonctionne avec une chaîne de valeur informelle parfaitement hiérarchisée.
À la base on a l’usager qui demande… Puis le petit intermédiaire qui facilite … Et ensuite l’agent qui débloque.
Plus haut … Les autorisations coûteuses, les permis, les attributions foncières, les imports, les marchés publics.
Et tout en haut : le jackpot, où la rente sert à financer des loyautés politiques, des clientèles, des coalitions.
Ce n’est pas un “dérèglement” : c’est le business model caché de l’administration.
En pratique, la corruption joue deux rôles : elle fluidifie ce qu’un État sous-capacité ne parvient pas à faire. Elle finance des positions administratives sous-rémunérées.
Dès lors, toucher un maillon, c’est toucher toute la chaîne. C’est perturber une économie parallèle qui fait vivre des milliers de gens et consolide des équilibres de pouvoir.
L’opacité administrative : une ressource, pas une faiblesse
On croit souvent que l’opacité est un défaut. ERREUR !!! … c’est une ressource stratégique.
Procédures non disponibles, délais incohérents, instructions contradictoires, guichets multiples : ce chaos n’est pas fortuit. Il produit une asymétrie d’information qui rend l’intermédiaire indispensable.
Dans un système limpide, le mpanera serait inutile.
Dans un système opaque, il devient le seul guide fiable. Et à Madagascar, l’opacité est le principal capital politique de certaines strates administratives.
La gouvernance politique s’appuie sur l’informalité
Les réseaux d’intermédiation ne survivent pas malgré le politique : ils survivent grâce au politique. Ils permettent de distribuer des faveurs, de consolider des clientèles, d’acheter des loyautés, de contourner les lourdeurs du droit … Et de stabiliser des alliances.
L’État formel et l’État informel cohabitent. Le premier donne la légitimité. Le second donne l’efficacité — et les rentes.
De fait, supprimer l’un sans reconfigurer l’autre crée une crise systémique.
C’est pour cela que chaque “opération anticorruption” qui s’attaque aux individus sans s’attaquer aux structures échoue mécaniquement.
Un État sous-équipé et sous-financé depuis 60 ans
Le problème n’est pas que moral. Il est budgétaire et structurel.
Depuis l’indépendance, Madagascar n’a jamais financé une administration capable d’exécuter les lois qu’elle produit. Résultat : effectifs insuffisants, moyens dérisoires, outils obsolètes et procédures ingérables.
L’administration fonctionne en sous-capacité permanente. Le guichet, saturé, devient une zone grise où l’improvisation est la seule option et où l’informalité comble le vide. Et ce déficit de capacité devient héréditaire : il se transmet d’une génération d’agents à la suivante.
L’économie politique de la corruption : une question d’incitations, pas de morale
La corruption généralisée n’est pas un défaut moral collectif.
C’est un alignement d’incitations :
- La règle coûte plus cher à suivre qu’à contourner.
- Le droit n’est jamais garanti sans intermédiaire.
- La sanction est improbable.
- La survie dépend souvent de la rente informelle.
- Le pouvoir politique distribue des positions qui donnent accès à ces rentes.
Dans cet environnement, être “vertueux” n’est pas seulement difficile : c’est économiquement irrationnel. C’est pour cela que les campagnes moralisantes ou les discours de bonne gouvernance ne changent rien.
Elles oublient la mécanique centrale : les incitations.
Pourquoi les politiques anticorruption échouent elles systématiquement ?
Les approches classiques — commissions, lois, campagnes publiques — échouent parce qu’elles reposent sur trois postulats faux :
- Elles supposent un État capable, alors que l’État réel fonctionne par compromis et médiation.
- Elles ciblent des individus, alors que la corruption est un écosystème complet.
- Elles créent plus de normes que d’outils, et donc… de nouvelles opportunités de rentes.
L’anticorruption devient parfois un instrument politique ou de vengeance politique… Et non un outil de réforme… Pourvu que les Instances Hautement Supérieures guident les initiatives du pouvoir actuel … Et de son pouvoir judiciaire.
Les facteurs de verrouillage : pourquoi le système se reproduit il ?
Le système se perpétue parce qu’il reste parfaitement logique pour ceux qui y participent. Il garantit d’abord une manne économique considérable, dont dépendent directement ou indirectement des centaines de milliers de personnes. Il assure aussi une véritable utilité sociale, puisqu’il offre des solutions concrètes là où l’État n’en fournit pas ou plus. Faute d’alternative crédible — aucune procédure officielle n’étant plus rapide, plus simple ou plus fiable — il devient la voie la plus rationnelle pour avancer.
À cela s’ajoute un coût politique immense : ces pratiques entretiennent des réseaux de loyauté sans lesquels certains équilibres de pouvoir s’effondreraient… BIM !!! … Et, pour finir, l’informalité s’apprend comme une norme dès l’entrée dans l’administration, ce qui en fait un comportement transmis, reproduit et intégré naturellement par chaque nouvelle génération d’agents.
La machine est cohérente.
Changer une pièce ne change rien tant que l’ensemble ne change pas.
Les éléments d’une transformation réaliste
Les expériences réellement concluantes montrent qu’une transformation durable repose sur plusieurs mouvements complémentaires.
Digitaliser les démarches pour réduire les zones de rente ; simplifier les procédures , réduire les autorisations et raccourcir les circuits ; revaloriser de manière ciblée les salaires, mais de manière ciblée et liée à des objectifs précis et mesurables sont des mesures essentielles à une véritable réforme en profondeur … On le sait …
On le sait aussi qu’une vraie réforme suppose une capacité REELLE à sanctionner les NIVEAUX SUPERIEURS en protégeant les lanceurs d’alertes, sanction sans laquelle rien ne changera en profondeur.
On sait aussi qu’une vraie réforme exige enfin de créer des formes alternatives de sécurité économique pour ceux qui perdront leurs rentes informelles … Sans oublier la nécessaire stabilisation de l’administration afin de limiter les rotations politiques…. Qu’on arrête de changer les techniciens à chaque changement politique pour répondre à l’enjeu de satisfaire de nouvelles alliances … On prend 10 ans de retard à chaque fois…
Mais un tel programme ne peut réussir que s’il est vu cohérent… Que s’il est, mené selon un calendrier maîtrisé et soutenu par une coalition institutionnelle suffisamment solide pour ne pas céder aux résistances internes.
Aujourd’hui, on peut pourtant avoir le désespérant sentiment que, au plus haut niveau, certains ont entretenu délibérément ces dysfonctionnements … Dysfonctionnements qui ont permis de garder sous contrôle la population… Peut on espérer qu’on y mettra fin ?
Maintenant qu’on sait… Y’a plus qu’à…
La corruption malgache n’est pas un accident.
C’est un système complet, logique, résilient, rationnel dans son environnement.
Le combattre exige autre chose que des discours : il faut reconfigurer les incitations, les capacités et les équilibres politiques.
La tâche est … Au moins immense….
Mais il n’y a pas de refondation possible sans elle.
Patrick Rakotomalala (Lalatiana PitchBoule). 18/11/2025
Les Chroniques de Ragidro
Références :
Michael Johnston — Syndromes of Corruption
Madagascar correspond au modèle des « oligarchies et cartels », où l’État faible dépend de réseaux privés.
Jean-François Bayart — La Politique du Ventre
L’État postcolonial africain est un État “patrimonial”, où la corruption est un mode d’intégration sociale.
Chabal & Daloz — Africa Works
La corruption n’est pas un dysfonctionnement, mais une pratique rationnelle dans un système où la règle est l’exception.
Joel Migdal — Strong Societies and Weak States
Quand la société est plus forte que l’État, ce sont les réseaux, pas les institutions, qui dominent.
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Vos commentaires
Bien sûr, bien sûr Lalatiana, le système est devenu pérenne et semble bien ancré pour une alternance mafieuse toujours en vue de la domination d’un capitalisme crapuleux de rente au profit d’une nouvelle bourgeoise prédatrice à chaque changement de régime politique.
Le CSI ou Conseil pour le Sauvegarde de l’intégrité qui chapeaute l’ensemble du système soi disant anti-corruption (BIANCO, ARAI, PAC, SAMIFIN) a été autrefois dirigé par une ancienne juriste de Harvard School of Law... avec les résultats que l’on constate dans la situation lamentable du présent !
L’architecture institutionnelle ne suffit pas, l’existence de texte de loi ne suffit pas, l’existence d’une Constitution ne suffit pas...
Qu’est-ce qui fait défaut de façon cruciale ?
La volonté affirmée et la mentalité pour s’y faire !
Parce que l’idée est venue de l’extérieur de la Nation... Mme Eva Joly du temps du laitier y était pour quelques choses assurément...
Romy Voos, Ravelonarivo Jean, Mahafaly Olivier, Ravalomanana Richard (VRP Boeing 777)...des cas d’espèce comme beaucoup d’autres...
Le principe du système est simple : vous, vous avez pu gagner, mais maintenant, c’est notre tour.
Et qui sont ces intermédiaires que Lalatiana venait de citer dans ce système corrompu ?
La franc-maçonnerie et ses appendices de « club de service » !
Et qui sont les outils à la disposition des intermédiaires ?
La force de défense et de sécurité !
Et la boucle est bouclée !
une volonté
sans structure
sans méthode
ne risque pas de changer beaucoup....dans un environnement .....DOUTEUX !
IL FAUT SAVOIR FAIRE !
et dans un pays pauvre , sans contre pouvoir , sans libertés publics , sans liberté d’entreprendre les difficultés sont suffisamment cumulatives *
Difficile d’ETRE CREATIF SANS LIBERTE D’ESPRIT.
La corruption du pays nous a tétanisés.
Et les corrupteurs semblent encore bien ramper...
REVOLUTION CULTURELLE
A DEMONTRER !
au delà des « affaires courantes judiciaires » qui charment....
Lalatiana
La corruption est tout sauf invisible.
Avec les fozas.il faudrait être vraiment AVEUGLE !
Quant à L’INFORMEL , c’est une plaie de tous les pays sous développés corrompus
Rendant impossible l’organisation d’une économie sérieuse et pourtant de nécessité publique .
.
Il y a informel.parcequ’il y a CORRUPTION ....
Donc ANOMALIE ECONOMICO- POLITIQUE
Il y a corruption parcequ’il n"y.a plus D’ÉTAT DE DROIT....dans le cas d’espèce malgache
NON.
LA CORRUPTION N’EST.PAS UN SYSTÈME, MAIS UNE CONSEQUENCES DE L’ABSENCE D’ETAT DE DROIT ..comme poir la justice populaire du barbecue de Nosy Be.
– LA MAFIA s’est substituée à L’ETAT DE DROIT
– LA MAFIA A « INSTITUTIONNALISE » ? LA CORRUPTION ...et non l’inverse !
Et le gouvernement actuel paiera plus tard ses ronds de jambe à ne PAS OSER A DENONCER LA CAUSE PREMIERE DE CETTE MAFIA :
**** les ACCORDS de COOPÉRATION neocoloniaisteS FRANCAFRICAINS de 1960,
DONT L’ARME ESSENTIEL.
EST DE TISSER UN RESEAU MAFIEUX DE CORRUPTION dans toutes les anciennes colonies.
Au point de ne pas hésiter à ASSASSINER ET FOMENTER.DES COUPS D’ETAT.
( assassinat de Ratsimandrava, de Sankara et putsch de 2009 contre Ravalomanana)
*** naïveté ou complaisance ???
: on tombe en pamoison encore devant les déclarations hypocrites de Macron !
reconnaissance ? Aides ? dit le FAUX CUL PAR DESTINATION.....
NB
Réseau mafieux téléguidé du quai.d’Orsay.
Sous la responsabilité directe du chef d"Etat français depuis 1960 !
Mais tout cela est déjà su et connu de TOUS !
Serait-ce faire seulement la la mouche du coche de le répéter san cesse ?
Puisque les des semblent jetés...
Du moment qu’il y a un peu de blé judiciaire il moudre ( affaires courrantes)
On parle mreme d’élection Présidentielle pour.2027 ???
Sans souci pour un PEUPLE toujours considéré comme « NANDRA MORA BADOINA » !
Peuple NANDRA prêt à voter pour son PROCHAIN DICTATEUR AVEC POUVOUR PERSONNEL EXORBITANT ????
Reste à GEN Z d’y croire et.d’esperer ou non...
Absolument pas !
Le pouvoir était kidnappé par la mafia.
Il n’y avait PLUS D’ETAT DE DROIT.
Ce que les médias ont du mal à accepter (???)
– la MAFIA ETAIT « LE » SYSTÈME DE GOUVERNEMENT
– LA CORRUPTION INSTITUTIONNALISEE
n’était que leur méthode de gouvernance,
soit une conséquence logique !
Et non l’inverse....
QUESTION
QUAND MADAGASCAR OSERAIT
ATTAQUER LA FRANCE
AU TPI
POUR IMPOSER SA SOUVERAINETE SUR LES
ILES EPARSES ???
Comme l’ile Maurice
Madagascar ET DEPENDANCES à été dépouille de ses dépendances en 1960
les de pêche traditionnelle Malgache.
Comme partie integrante du.territoire nationale.
Les ILES EPARSES( Malgaches pour l’ONU) ONT.ETE RECONOLISEES EN 1960 par la Frznce !
LES AMERICAINS COMMRNCENT A EXPLOITER LA POCHE.DE GAZ ENORME DU MOZAMBIQUE .
Poche de gaz incluant les ILES EPARSES5
Tsara be Vohitra
Si hihihi elle Mme Joly remonterait au retour orchestré par paris bercy de ratsiraka en 96 je pense
Cetre courageuse que toute la classe politique française ( TOUTE) a lâchement décrié ( le mot est faible) lorsqu elle se présente aux présidentielles après avoir battu à la régulière le type du système.. hulot ..gros naz j’y sais fin 80 bref
l’INFORMEL
est une PLAIE DES PAYS SOUS DEVELOPPE !
et pour les fozas c’était le Pérou !
à lire les élucubrations de leur boloky de propagande éblouie par les grosses voitures et les grosses maisons des villes ....ignorant la pauvreté et la faim dans les campagnes !80% de la population !)
LE MEXIQUE en SIX ANS ,
après voir fait tomber un gouvernement corrompu ,
a SU REDUIRE SON TAUX DE PAUVRETE de 32% !!!!
UN RECORD JAMAIS VU *
==> en déjouant le sacro saint DOGME CAPITALISTE
que seule la croissance peut apporter développement et jugulation du chomage !
Ainsi sous la houlette d’un évconomiste sud américain ATYPIQUE ,
le MEXIQUE :
1) REFORME SES REGLES SOCIALES
* en CRIMINALISANT L’INFORMEL
* les patrons étaient obligés d’EMBAUCHER NORMALEMENT ( salaire codifié , droit a sécurité sociale, à retraite et à participation !)
* les SOUS TRAITANTS , souvent esclavagistes , étaient sous très haute surveillance
2) EN MEME TEMPS : de grands travaux d’ETAT étaient engagés ,
à titre d’INVESTISSEMENTS PRODUCTIFS :
* création DE RAFFINERIE : pour réduire la facture pétrolière , donc protéger le pouvoir d’achat.
* création de plus de 2.000KM de VOIE FERROVIAIRE ,
asservissant tous les lieux de production ,
DESENCLAVANT LE PAYS ,
facilitant en même temps les communications humaines , source d’échange et de dynamisme économique.
Ainsi les DOGMES DU FMI et de la BM ONT ETE DEMONTRES applicables plus facilement dans les pays développés et NON dans les pays en devenir .....
(éditorial des ECHOS il y a quelques mois en 2025)
Petit rappel
GEN Z ,
qui n’a oas vocation à être apolitique,
s’était tout PARTICULIÈREMENT REVOLTE COTRE LE SYSTÈME...
er cela semble sournoisement se regenerer...
En particulier
Lirssu’on parle de CHZNGEMENT COBSTIYUTIONNRL
Et en chœur
PR ET PRM, l’un après l’autre,
parlent D’ÉLECTION PRESIDENTIELLE @
AVANT REFORME CONSTITUTIONNELLE ???
QU’A PRIORI CELA SERAIT NDEFECTIBLE ???
et ne SERAIT. PAS CONCERNE PAR LE CHANGEMENT DE CONSTITUTION ?????
BLUFF ?
INCOHERENCE ?
MANIPULATION ?
Car par ailleurs le colonel Randrianirina DECRETE UNILATÉRALEMENT UN EXECUTIF COLLÉGIAL. DE 5 COLONELS !
ET DE SURCROIT N’ELUDE PAS UN PLÉBISCITE
en surfant sur les évènements et la naïveté populaire .
INSTRUMENTALISANT les.AFFAIRES JUDICIAIRES pour soulever les émotions favorables,
Alors s’il s’agit de
DEVOIR DE JUSTICE
DONC
DES AFFAIRES COURANTES !
Allez !
On recommence comme avant ?
GEN Z SE LAISSERAIT ELLE FAIRE ???
Petit rappel
GEN Z ,
qui n’a oas vocation à être apolitique,
s’était tout PARTICULIÈREMENT REVOLTE COTRE LE SYSTÈME...
er cela semble sournoisement se regenerer...
En particulier
Lirssu’on parle de CHZNGEMENT COBSTIYUTIONNRL
Et en chœur
PR ET PRM, l’un après l’autre,
parlent D’ÉLECTION PRESIDENTIELLE @
AVANT REFORME CONSTITUTIONNELLE ???
QU’A PRIORI CELA SERAIT NDEFECTIBLE ???
et ne SERAIT. PAS CONCERNE PAR LE CHANGEMENT DE CONSTITUTION ?????
BLUFF ?
INCOHERENCE ?
MANIPULATION ?
Car par ailleurs le colonel Randrianirina DECRETE UNILATÉRALEMENT UN EXECUTIF COLLÉGIAL. DE 5 COLONELS !
ET DE SURCROIT N’ELUDE PAS UN PLÉBISCITE
en surfant sur les évènements et la naïveté populaire .
INSTRUMENTALISANT les.AFFAIRES JUDICIAIRES pour soulever les émotions favorables,
Alors s’il s’agit de
DEVOIR DE JUSTICE
DONC
DES AFFAIRES COURANTES !
Allez !
On recommence comme avant ?
GEN Z SE LAISSERAIT ELLE FAIRE ???
« L’administration fonctionne en sous-capacité permanente » : hélas, la sous-productivité des Malgaches ne se limite pas à la fonction publique... Une supérette de 400 m2 à Madagascar emploie 25 salariés, une supérette de 400 m2 en Europe emploie 5 salariés. La culture du partage s’est étendue au salariat : plutôt que de rémunérer correctement 5 personnes productives, on sous-paye 25 clampins... on ne recourt pas à la vidéo-surveillance, on ne mécanise pas dans le bâtiment ni dans l’agriculture, on ne recourt
pas à la digitalisation dans l’administration. Il suffit de se rendre au Ministère de l’intérieur à Tana à 8 h du matin et de voir les heures d’arrivée du personnel ( ça s’échelonne jusqu’à 11 heures vu qu’il n’y a pas de pointeuse ).
Quand à la corruption des fonctionnaires, il faudrait commencer par supprimer la vénalité des charges ( un fonctionnaire achète sa charge comme dans l’Ancien Régime en France ) : il n’a donc d’autre solution pour récupérer son investissement que de monnayer ses services...
Bien dit goufy ..
Bon après tu sais l ancien régime n a jamais réellement disparu et d ailleurs ces salopards ont changé le nom des huissier pour les renommer « commissaire de justice »...
Moi qui en ai 2 deux jamais pris en compte par la justice...et pour causes ..a la base je refuse un nouveau raket syndical bref je rentre pas dans les détails mais ca quoi je veux dire suite a ton post si je suis un petit bourgeois à la base je gagnais mieux ma vie mes parents des 25 ans et j ai eu très vite des emmerdes avec l administration, leurs syndicats que les enfants de la vraie bourgeoisie n auraient jamais eu...
Bref l ancien régime n a jamais réellement disparu en France crois moi..
Aucun de mes grands parents n a eu de voiture ...il est la le paramètre d évaluation pour savoir qui est le bourgeois...intouchable qui combine et tu vois une fois n est pas coutume macron vient de dire une vérité sisi hihihi il a dit que les bourgeois provoquaient l appel d air rapport conso de drogue et ma foi excat et c est pas nouveau en Auvergne les rombieres de chamalieres aimaient la cocaïne dès les 80s..
Chamalieres giscard chamalieres Danielle Gilbert sympa elle bref
NB
que rien que pour faire le ménage
– en Europe la mecanisation est poussée : ex suffit de tortue-robot servant d’aspirateur pour 2.000m2..
– à Madagascar avec le sceau et la serpillière et balai : combien d’employés faut il ?